Les dessous du Crazy
Un reportage de Julien Johan
Montage d’Erwan Bizeul
Parmi les plus célèbres cabarets parisiens, comme Lido, ou le Moulin Rouge, le Crazy Horse a inauguré l’an passé une nouvelle façon de faire connaître sa revue aux spectateurs du monde entier: les tournées internationales. Cette année, une troupe de dix danseuses a écumé les salles de spectacles du Canada, de l’Espagne et de l’Angleterre… Toutes ces filles, âgées de 20 à 30 ans, ont choisi de prendre la route et de vivre une vie de saltimbanques, rythmée par les spectacles, les voyages, les moments de grâce ou de solitude…
Nous avons suivi ces danseuses pendant six mois avec un seul but en tête : découvrir ces filles qui restent toujours si discrètes dès qu’elles ne sont plus sur scène.
Qui sont-elles ?
Comment se sont–elles retrouvées sur la scène du crazy ?
Et, grâce au temps passé en leur compagnie, nous avons réussi à briser la glace et à dépasser les réponses stéréotypées du genre :
« Je ne me sens pas nue sur scène, car je suis habillée de lumière ! »
Et nous avons découvert, aussi bizarre que cela puisse paraître, que c’est lorsque la strip-teaseuse est rhabillée, qu’elle a le plus de choses à montrer !